Jagger Cavanagh

maybe it's hard when you feel like you're broken and scared

○ nom : Cavanagh. Doux le patronyme qui lui donne des envies de briser son miroir et de se lacérer lui même le visage avec les morceaux, doux nom qui lui donne des envies de meurtre, douce famille qu'il aime pourtant. Mais l'impossibilité est dans la compréhension de ce garçon, de toute façon : c'est un Cavanagh, comment voulez vous le comprendre ? ○ prénom : Jagger. You got the move like Jagger. Mauvais jeu de mot, on le lui a fait une tonne et deux tonnes de fois. Fierté, douceur dans la bouche en prononçant un nom totalement américain qui lui plaît pourtant. Il a ce mouvement comme personne, alors en soit ce nom lui va pour le mieux. ○ âge : 26 ans. Seize années d'innocences suivies de près par dix années de pure enflure, brutal garçon violent et méchant. Regardez qui voilà, le diable en personne vivant dans le doux corps d'un petit ange. ○ date et lieu de naissance : 26 août 1989, Youghal. Né en pleine saison d'été, sous le soleil brillant à une heure aux alentours de cinq, le matin. Déjà naissant, il se levait avec le soleil. ○ vos origines : Irlandais. Pur sang, il déteste cet endroit, dieu, plus que tout au monde. Il n'aime pas l'accent qui vient de cet endroit, ni les odeurs, ni les gens, ni rien en réalité. ○ métier : Chanteur dans un groupe d'a capella pour passer le temps, c'est plus une partie de chorale universitaire. Etudiant en sciences d'un autre côté, brillant avec ses produits chimiques dans les mains, brillant avec des nombres et haït des professeurs. ○ orientation sexuelle : Bisexuel qui s'autoproclame hétérosexuel. Il a cette haine pour tout ce qui a pu un jour lui causer du tord, parlons donc de cet enfant un peu trop gay sur les bords lui ayant mit un poing dans la tronche. Il a répondu, bien sûr, putain de fierté. ○ statut matrimonial : Célibataire, en couple avec sa fierté. Il l'aime, ce petit con, il l'apprécie aussi, cette petite conne. Pourtant, oh non. Abruti, il les cherche, il les provoque. Qui voilà, les boulets de services. Haine chanteresque le confrontant aux deux autres. La voix contre le coeur, la fierté contre la raison. ○ côté financier : Aisé. Toujours des multitudes de billets dans ses mains et on se demande d'où vient cette stupide arrogance. On se demande d'où vient sa popularité. Non ce n'est pas parce qu'il est cool, c'est parce qu'il peut payer. ○ les crédits : Angie.

un peu plus sur toi

○ Arrogance même. Tu lui parles, il sourit, il hausse les sourcils, il lève les yeux. Il s'en fou, lui parle pas. Il attend que ton dos se tourne et te tend le doigt central de sa main gauche. Quand tu tournes le visage, sourire, il parle avec des mots tranchants et insolents. Qui l'a élevé ? On le regarde, on se dit qu'on ferait mieux de le blesser. ○ Fierté immense, non mesurable. On dirait que même son ombre apparaît moins souvent que sa fierté. Donne lui un coup, fais le saigner, il te le rendra. Dit lui que tu l'aimes, laisse le te blesser, même s'il veut s'excuser il ne le fera jamais. Aimer, il le fait, dire qu'il aime, jamais. Trop fier pour s'excuser, trop fier pour aimer, trop fier pour parler. Serait-ce étonnant s'il était trop fier pour vivre ? ○ Faible garçon, blessé dans le plus profond de son âme. Il s'est battu, il a perdu, plusieurs fois. Il sèche, il a peur. La plupart du temps il ne rentrait plus, le sang séché au coin de ses lèvres et assit dans un coin d'une rue, pauvre riche Cavanagh qui souffre, personne ne voit tes blessures. ○ Vitesse est son maître mot, donnez lui de la vitesse mentale. Drogué, c'est pas nouveau, il a cette endurance qui augmente sans que personne ne sache pourquoi, tachycarde alors qu'il ne présentait aucun risques, insomniaque sans que ses cauchemars ne le bloque. Drogué, rien de plus ni de moins. ○ Haineux, petit démon. Il déteste le monde et déteste les gens, il déteste ses parents et sa famille, haït l'accent irlandais et l'air qu'il partage avec eux pour le respirer. Il déteste tout et rien, il se venge et se vengera sur chaque personne qu'il haït, jusqu'à totalement les briser. 

Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ J'ai toujours vécu dans cette foutue ville, vous savez cette ville pourrie qu'est Youghal et que personne ne supporte, mais personne ne le dit parce que voilà, on pourrait l'entendre et dieu ! Ce qu'on déteste critiquer les gens quand ils l'entendent. Je déteste tout ce qui vient de cet endroit et tout ce que les gens y vivant peuvent toucher jusqu'à l'air qu'ils respirent. Cet endroit mérite rien de plus qu'une bulle qui l'entoure, la coupant du reste du monde, qu'on barre son nom sur les cartes.

Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ M'en parlez pas, y'a pas un jour où je pense pas à toutes ces conneries. Les enlèvements m'ont touché de près, ma soeur m'a été enlevée quand j'avais quoi, six ans ? J'ai pas pu apprendre à connaître ma grande soeur, j'ai pas pu vivre avec elle et mes parents ? Ils passaient leur temps à noyer leur propre chagrin, ils se demandent ensuite pourquoi j'ai changé. Tiens Jagger, pourquoi tu n'es plus le gosse de six ans qui s'amusait à arracher les têtes de ses dinosaures en plastique pour mettre une tête verte et pleine de dents sur le corps d'un tricératops ? Ils ont pas l'air de se rendre compte que tout le monde change, en particulier quand quelque chose manque. Me parlez plus, ne serait-ce qu'une fois, de ces putains d'enlèvements.

Où est-ce que tu te vois dans le futur ? ○ Pourquoi me demander ça ? C'est vrai qu'il faut avancer. Je me vois probablement scientifique, probablement. Le garçon qui ferait des avancées pour la science. Avancer. C'est ce qu'il faut faire, ou je me trompe ? Ne pas regarder derrière, les blessures deviennent cicatrices avec le temps. Et ce qui ne tue pas rend plus fort. Qu'on ai été blessé, qu'on soit blessé, le temps effacera la douleur. Oui ça prendra du temps, mais plus vite t'avances, moins longtemps t'attendras.

derrière l'écran

ton pseudo : Omegaxy. ○ âge : 16 ans. ○ pays : France. ○ fréquence de connexion : 4/7. ○ comment t'es arrivé ici ? : Je vous ai demandé un partenariat y a pas longtemps. ○ un commentaire ? : Le forum est super beau, j'adore. ○ ton personnage : [] inventé [] scénario [X] pv

votre histoire

the sun goes down, the stars comes out

« Presentas tu familia, Jagger. » Silence. Professeur, dit lui, tu ne peux pas. Il se tait, il baisse le regard et il hoche la tête. Il essaye de prononcer un mot, on le coupe. « Comment vous voulez qu'il présente sa famille alors qu'il connaît même pas toutes ses sœurs ? » Silence. Tais-toi Cavanagh. Rage interne, il le sait, c'est vrai qu'il ne la connaît pas. « Je.. Je peux pas, monsieur. » Bégaiement, c'est la première fois venant de lui. Soupir. Qu'est-ce qui t’arrive ? Sa conscience hurle. Jagger, reprends toi, tes notes ne doivent pas être influencés par ta famille, elle est morte, ça fait dix ans. Le professeur se rapproche de lui et pose ses mains sur son bureau. « Alors je te met combien, exactement ? Zéro ? » Il le regarde. Connard. C'est tout ce qu'il pense. Ne te froisse pas, Cavanagh. Sa conscience lui dit de bien se tenir, son âme refuse. Il suit son âme, il répond. « Si c'est une réelle question je pencherais plutôt pour un vingt, ça serait aimable. Monsieur. » Froideur sur le dernier mot, le professeur le regarde de manière désespérée. Seize ans et pourtant déjà insolent à ne plus en pouvoir. Tu iras le voir à la fin du cours, t'es content Jagger. Il est content, mais pas parce qu'il va être en retenu, parce qu'il s'en fou. Pourtant il est pas allé le voir, il est sorti. Il est parti. Fin des cours en même temps, qu'il s'en foutait de ce qu'il voulait, ce professeur. Arrêté par le garçon qui l'avait en quelques sortes aidé pendant son cours, Jagger ouvrait les yeux et observait le sourire méchant qu'il voyait sur le visage de l'être en face de lui. « Tu sais je t'ai pas vraiment aidé. J'me fous que tu sois plus riche que tout le monde, moi, Cavanagh. » Il hausse les sourcils, le jeune Jagger, il s'en fiche de ce qu'il dit, et pourquoi il l'a coupé dans son élan ? « J'suis même certain qu'elle est crevée ta sœur, alors j'aurais pas du te protéger parce que tu la connaîtras jamais, j'pense. » Regard noir. Il a touché un point beaucoup trop sensible. C'est pas nouveau qu'on le cherchait jamais sur ça, il a fait une erreur lui pourtant. Presque une année scolaire entière à se battre tout les jours à cause de gens qui critiquaient sa famille, pauvre gosse, il s'était jamais fait éclater. Alors il s'en fichait que lui, devant, il soit plus baraqué. Et il lui a mit un poing dans la joue avec une violence qu'il ne se serait pas imaginé avoir. Seulement lui, il a mit ses mains sur les poings de Jagger et l'a plaqué contre le mur. Presque aussi violemment, voire plus. Gémissement de douleur. Il lui a fait mal. Il est pas si fort que ça dans le fond, Jagger, personne n'osait réellement le frapper parce qu'il avait cet argent, et il pouvait facilement faire ce qu'il voulait s'il avait des marques de coups, faire croire ce qu'il souhaitait. « T'as vraiment osé faire ça, Cavanagh ? » Oui il a osé, son cerveau lui disait qu'il allait se faire frapper, mais son corps était certain que non. Brûlant coup, il se rend compte que si. Il sent ses doigts dans sa chair, violence physique, au niveau de son cou. « Lâche moi. » Il parle faiblement. Faible enfant. L'autre sourit. Violent garçon. Il l'a pas lâché. Il a continué. Et il a finit par le laisser tomber, le lâchant par terre après l'avoir salement amoché. S'appuyant contre le mur, Jagger avait posé son crâne contre ses genoux, il ressentait à chaque endroit de son corps cette violente brûlure des coups qu'il s'était prit. Il avait mal, et il ne rigolait pas vraiment avec ça. Dix-neuf heures. Il aurait du être chez lui depuis bien une heure, après ce cours d'Espagnol. Et il avait bien trop honte pour s'amener avec ces marques rouges et ces traces de coup. Alors il avait attendu, longtemps. Il avait reçu des messages, mais il n'était rentré que pendant la nuit, se mettant immédiatement dans sa chambre enfermé à clé, assit contre la porte pour ne laisser personne entrer. Il avait honte, au fond, de s'être fait battre aussi facilement, et sa putain de fierté en avait prit un coup, trop violent coup.

« When tomorrow comes, I'll be on my own, feeling frightening up the things that I don't know. » Pour une fois, ils font pas la musique derrière, ils sont là pourtant mais il les a pas remarqué entrer. Assit au piano devant la fenêtre, il chante. Tu chantes, Jagger, tu chantes toujours. « I'm stuck in the dark b.. » On t'a coupé, t'as la haine hein ? Il soupire et tourne le visage derrière lui. Eux, le groupe, merde. Il se sent con, il chante pas ce genre de choses habituellement. Les garçons le regardent, les bras croisés et un air choqué au visage. Il hausse les sourcils et change de ton en chantant d'autres paroles. « Oh baby give me one more chance to show you that I love you, won't you please let me back.. In your heart ? » Il hoche négativement la tête, le blond devant lui, et Jagger soupire. « Pourquoi tu nous fais chanter des chansons de connards de première si toi-même c'est pas ton style ? » Dix ans. T'as changé depuis, Jagger, fais pas genre. Il hausse les sourcils et il sourit. « Je suis pas de ce genre tu me dis ? » Il n'a pas le temps de répondre, il entre lui aussi. Doux gosse, lui il l'aime pas. Tu l'aimes pas, hein Jagger ? Ce petit con de Devi, il est accompagné de Lux aussi, pure bonnasse de service, alors il détourne son regard. « Tiens qui voilà, les boulets de service. Dev, tu devrais pas être en train de te toucher sur tes bonnes vieilles photos de mecs ? Si tu veux j'ai beaucoup de photos de moi. » Il fronce les sourcils, il est vexé le petit gay et ça le fait sourire, Jagger, il a la haine contre ce type depuis qu'il s'est prit cette gifle. Il lui a rendu, à Devi, et Devi avait eu les larmes aux yeux, violence. S'approchant de Lux, Jagger a seulement passé sa main dans son dos pour lui toucher les fesses avant de passer à ses côtés, elle est vexée. « Pourrais-je savoir pourquoi deux losers comme vous osent venir dans cet endroit ? » Il le sait, tout le monde peut participer pour entrer dans les Auto Repeat Sounds, mais il ne veut pas d'eux, et il est considéré comme le chef de ce club. « Je veux juste entrer d.. » Il a pas attendu, il a rit. Mais il a hoché la tête. « Bien. Tu sais chanter ? » Il a hoché la tête, Devi, et il a regardé Lux. Ils allaient le faire à deux, visiblement. Il n'avait pas eu le temps de parler, Jagger que Devi avait commencé. Il avait retenu quelques phrases de sa chanson, en réalité, il la connaissait trop bien. « You always take time to criticize me. It seems like everyday I make mistakes, I just can't get it right. It's like I'm the one, you love to hate, but not today. So.. » Il a sourit, Jagger, et ça a coupé le garçon dans son élan. « Shut up. » Il a hoché la tête, et il s'est approché de lui. Il a passé ses doigts sous son visage, il a rougit. Quoi, il rougissait ? Adorable petit gay. « J'aime pas quand on essaye de me faire passer des messages par des chansons, Devian. Essaye encore. Peut-être que la prochaine fois je t'écouterais. » Il a enlevé sa main de sous son visage, il s'est reculé et il l'a vu ne pas bouger une seule seconde. Amour, amour, il avait comprit. Il allait faire de sa vie un enfer, il se le jurait. « Par contre Lux, si tu veux entrer dans un groupe, cherche quelque chose d'autre, on accepte pas les filles. » Elle hausse les sourcils. Elle comprend pas, mais t'es un connard jusqu'au bout Cavanagh. Devi le regarde, il sourit et lui fais un doigt d'honneur. Il a l'air blessé, tu comprends pas. T'es con, Cavanagh, complètement con. À partir de l'instant où on a commencé à te blesser, à te frapper et à te rappeler que ta sœur, tu la connaissais pas parce qu'elle avait disparue, t'as changé, t'es devenu con. T'as arrêté d'aimer, pourquoi ? Pas tout le monde fait de même. C'gars-là, Devi, ça fait six ans que tu le blesse, pauvre con, pourtant il continue de t'aimer. Et toi tu touches le cul de sa meilleure amie devant lui, t'as quoi dans la tête ?