Hey, Hot stuff. Je dis à l'homme que j’aperçois. Il est grand, blond, certains ajouteraient même
menaçant – Ce n'est pas mon cas. Voyez-vous, il se trouve que je suis de ceux qui adorent les pitbulls, les bêtes méchantes, les ours mal-léchés, les défis. Disons seulement qu'il correspond bien a cette description.
Belle journée, hein? j'approche, café noir en mains. Je sais qui il est, bien sûr. Il s'agit Dorian, un veil ami à papa, et son exemple numéro un quand il venait temps de me faire la morale, à une époque pas si lointaine.
Do il disait
il avait que seize ans, Stella. il continuait, sur un ton dramatique.
Un jour il était là, et le lendemain... et les pleurs de crocodile se mettaient à couler, une performance digne des Oscars pour monsieur Malachi Parkhill.
Ça pourrait être toi, Princesse. Surtout si tu continues tes conneries. Ça me fait peur, tu sais. il finissait, avant d’être applaudit par son audience – moi – visiblement très touchée par l'histoire.
Ô papa. Si tu savais ce que c'est que d'être une fille en deux-mille-seize. Connerie ou pas, campagne ou grande ville, la menace est là tout de même. Après tout, on vend ton corps comme de la viande dans des magasines, on l'emballe dans de la jolie lingerie hors de prix question d'être certain d'affamer le loup qui dort, et on fini la charade en glissant un gps dans ton sac a main à fin que tous les prédateurs aient accès facile à leurs proies, a toi. Bienvenue dans le futur. Bienvenue dans ce monde où si tu te fais violer, c'est de ta faute, parce que t'as porté un costume de chat pour l'halloween deux-mille-douze et que clairement, c'était une invitation.
Bref.
Je porte mon café – trop fort, trop froid – a mes lèvres. Le ciel est bleu. Il fait beau. La vie est belle. Enfin, jusqu'à ce que mon téléphone attrape le Parkinson, parce que papa est entre deux cours et qu'il m'envoie huit cent textos.
Feu d'artifice soudain dans mon cerveau. Eureka amigos.
( Cue l'image mentale de moi, habillée en scientifique, avec des ray bans noires. Je suis, bien sûr, devant un tableau où sont dessinés plusieurs graphiques et équations très complexes que je comprends, évidement. Je tiens également à préciser à votre imagination que je suis le une sexy nerd, genre la fille après sa make over pour séduire l'homme de ses rêves, mais qui ne veut pas non plus renier ses racines; Un peu comme Lindsay Lohan à la fin de Mean Girls, voyez.)
Donc, anyway. Listen up pretty people.
Dorian est devant moi. Dorian est hot. Je suis hot. Les gens baissent les yeux quand ils croisent monsieur Fitz. Les gens baissent leurs pantalons quand ils me voient. Papa est l'ami de Dorian, mais pour lui, c'est aussi le genre de type dont le nom se retrouve dans une histoire moralisatrice. Les amis, mettons ça dans une équation simple.
Hotness factor x ( Stella + Dorian ) + fear factor x ( Papa + Dorian ) = hot babies, papa est fâché, et me laisse finalement vivre ma vie. BAM. Plan parfait.
( vous pouvez maintenant revenir à notre scène principale, merci bien, le cours est terminé )
Je rabaisse alors mon café – toujours aussi fort, encore plus froid, avant de m'assurer de ne pas être horriblement décoiffée en passant une main dans mes cheveux. Ensuite, je passe a l'action. Stella is in the house. Je laisse balader mon regard, partant des pieds de mister saveur du mois allant jusqu'à ses yeux où - BAM BAM BOUM - je le laisse se noyer dans l'océan que sont mes iris.
Alors... Qu'est ce que vous faites pour vous amuser, Monsieur?shot fired.