Uscias Parkhill

Why in the world are we here? Surely not to live in pain and fear.

○ nom : parkhill. ○ prénom : uscias. il s'estime heureux. -son frère s'appelle Malachi, ça aurait pû être pire.- ○ âge : vingt-quatre ans. ○ date et lieu de naissance : vingt-neuf décembre, youghal. joyeuse nouvelle année de l’hôpital. ○ vos origines : 100% irlandais. ○ métier : bosse dans un garage sans trop être sur de ce qu'il fait exactement. ça dépend des jours.  ○ orientation sexuelle : aime ce qui est beau. ○ statut matrimonial : célibataire. a failli se marier une fois, avec une nana -sam ?- pour la blague. puis ils se sont dit qu'il fallait peut-être pas déconner. ○ côté financier : on fait comme on peut. baby i don't need dollar bills to have fun tonight. ○ les crédits : melaluly

un peu plus sur toi

○ Il aurait pu faire quelque chose de sa vie, mais n'a jamais été le genre à passer ses journées le nez dans ses bouquins ou à écrire des dissertations. Et rester assis dans un amphithéâtre ? non merci. Il n'a jamais été très école, malgré ses facilités. Bien trop prise de tête. Il aime pas se prendre la tête. ○ C'est le vilain petit canard de la famille Parkhill, surtout parce qu'il a jamais vraiment été respectueux de leurs croyances. Les valeurs pieuses, c'est juste des conneries à ses oreilles et il se fiche bien d'offenser qui que ce soit. ○ Du haut de ses vingt-quatre ans, ce qui fait de lui un adulte aux yeux de la loi, il se comporte surtout comme un adolescent fraîchement sorti du lycée. Ou du moins, c'est l'image que ses proches rabats-joie ont de lui. Passer des après-midi au skate park n'est ''pas très adulte'' d'après eux, et ça le fait marrer : les ''adultes'' aussi ont bien le droit de s'amuser. ○ C'est une pile électrique. Plus jeune, on pensait qu'il était hyperactif, mais il n'aime juste pas n'avoir rien à faire. Alors certes, il peut passer des heures assis sur le canapé, mais pas sans quelque chose pour s'occuper les mains et l'esprit. Ça rend fou son employeur, de le voir toujours courir partout. La vie c'est un peu sa piste de danse perso : si t'es pas dessus pour danser, ça sert à rien. ○ Dans l'ensemble c'est un bon gars Uscias, tout le monde vous le dira. Alors ouais, il aime bien faire le con mais il reste accessible et il pète pas plus haut que son cul.

Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ Youghal ou ailleurs, les gens sont des gens, et je vois pas en quoi une sortie au bar d'une ville plus fancy est différente qu'une sortie au bar du coin de la rue. La bière a le même goût partout. C'est les petits plaisir qui comptent, et ceux-là tu peux les trouver partout. Pas besoin de se rendre à l'autre bout de l'Irlande pour passer un bon moment. Youghal est une petite ville pépère, et je suis un homme simple : j'ai pas besoin de grand-chose pour être satisfait.

Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ J'avais trois ans en 1995, huit en 2000, et pour être honnête, il a pas fallu très longtemps avant que ça ne me passe au dessus de la tête. Je me rappelle vaguement ma mère flipper et interdire à mon frère de sortir tout seul, tandis que je souhaitais secrètement qu'il se fasse enlever lui aussi. Plutôt cruel, ouais, sûrement, je réalise maintenant. Je ne le pensais pas vraiment, je voulais juste qu'il me fiche la paix. Quelle belles années ça aurait pû être ...

Anyway, c'était bien tragique et tout mais tout s'est plutôt bien terminé non ? Je leur offrirais un verre si je croise un de ces gosse, trinquer au nom de la vie et de la survie. Y'a jamais de mauvais prétexte pour boire un coup.

Où est-ce que tu te vois dans le futur ? ○ A sept ans, je me voyais sur la Lune, en combinaison d'astronaute. Aujourd'hui, je réalise que le plus près de la galaxie que je me trouverais jamais est le circuit arc-en-ciel de mario kart. J'ai aussi eu ma période où je voulais sauver le monde, puis je me suis rendu compte que j'aimais pas ramasser les merdes des autres. On passe trop de temps à rêver qu'on passerait presque à côté de la vie. Ce que je veux dire, c'est que ça sert à rien de faire de plans, puisqu'à la fin il y a toujours quelque chose de mieux à faire. Le futur, j'ai jamais vraiment réussi à m'y projeter de toutes façons et je m'attends pas à ce que ça change du jour au lendemain. La vérité, c'est que je sais pas ce que je veux, et j'adore ça. Je n'ai pas de but, je n'ai pas de chemin tout tracé, je me laisse porter par la vague. Parfois je glisse avec elle, et parfois je bois la tasse. C'est toute la beauté de l'expérience.

derrière l'écran

ton pseudo : farewell/mathieu ○ âge :  vingt ans à la fin du mois    ○ pays : france. ○ fréquence de connexion : 7/7 a priori. ○ comment t'es arrivé ici ? : stella m'a forcée. ○ un commentaire ? :    ○ ton personnage : [ ] inventé [] scénario [] pv

votre histoire

It hits harder at night.

J'entends mon frère râler dans l'autre pièce. Il essaye de convaincre notre mère de me mettre à la porte. Il dit que vingt-quatre ans, c'est trop vieux pour traîner en peignoir et jouer à la Wii, qu'il serait temps que je me trouve un ''vrai'' boulot, que je devienne ''responsable''. Je sais que ma mère considère l'idée, mais je sais aussi qu'elle le fera jamais : ce serait pas super chrétien de sa part. Les responsabilités, ça n'a jamais été mon truc pour être honnête, et j'aime bien mon ''faux'' boulot. Mais môssieur le professeur ne saurait accepter que quelqu'un portant le même nom que lui bosse dans un garage, ce gros bouffon. Il se pense plus intelligent que tout le monde sans avoir conscience d'à quel point il est con. Quand on passe trente-quatre ans à te flatter l'égo, pas étonnant que tu regardes le monde de ton piédestal. Il y a dix ans d'écart entre nous, c'est beaucoup, je sais. Je crois qu'il aurait préféré que je ne naisse jamais, qu'il reste le petit enfant chéri de nos parents. Ça me rend encore plus heureux d'être né, de savoir que mon existence le gêne, bien que ça n'ait pas duré bien longtemps : j'avais six ans quand sa gosse est née. Six foutues années, vous y croyez-vous ? Nos parents avaient à peine fini de changer mes couches qu'ils étaient grands-parents. Père à seize ans, y'a vraiment pas de quoi être fier Malachi -c'est son nom-. Stella est possiblement la seule bonne chose qui soit sortie de ce merdier. Techniquement, c'est ma nièce, mais bon. Heureusement qu'elle est pas comme son père. Son père qui râle toujours dans la pièce d’à côté. Le temps a passé et il doit rentrer : des copies à corriger, des cours à préparer. Bon débarras. Il râle encore quand il voit que je n'ai pas bougé du canapé et grogne. Il me demande de me sortir les doigts du cul, que c'est pas comme ça que je trouverais un job décent. Mais ce qu'il comprend pas Malachi, c'est que je pourrais faire n'importe quoi, parce que la vérité c'est que je suis un foutu génie -sans vouloir me vanter.- On m'a proposé pleins de bourses, pour pleins d'universités, mais je les ai toutes refusées. Je pourrais être en train d'étudier la médecine, la psychologie, la littérature, les langues ou je sais pas quoi d'autre. Mais la vérité c'est que tout ça m'intéresse pas, et que je suis paresseux. J'suis capable de faire pleins de choses, mais je préfère largement rien faire du tout. Alors je bosse dans un garage, car au moins ça me permet de voir Stella et de pioncer le matin. Le truc c'est que je réussis tout ce que j'entreprends, mais j'suis surtout doué à Mario Kart, et c'est bien plus marrant qu'avoir le nez fourré dans les bouquins si vous voulez mon avis. Alors il peut continuer de râler le frangin, peut-être qu'un jour il réalisera que j'en ai pas grand chose à faire de ce que les autres pensent de moi. Alors il n'a qu'a retourner à sa salle de classe pendant que je traîne en peignoir. En plus, j'ai d'autres choses plus importantes en tête : Stella m'a battue à Mario Kart, et c'est inacceptable.

Laissez-moi vous raconter une petite histoire sympa : le jour où j'ai failli me marier. Avant, vous devez savoir que je me suis jamais imaginé marié de ma vie. Encore aujourd'hui, je m'imagine pas vivre avec une femme et un mari. On essaye de nous faire croire que c'est le but ultime de la vie, ce à quoi nous devrions tous aspirer : s'installer et fonder une famille. L'amour, c'est pas important à mes yeux, et je pense qu'il y a des gens qui sont juste pas destiné à le trouver. Anyway, je veux pas me marier, et je voulais pas me marier à ce moment là non plus, mais c'était une bonne journée. C'était le quinze novembre, il caillait mais nos cœurs battaient assez fort pour nous tenir chaud. Il y avait Sam à côté de moi et on se tenait la main comme deux amoureux, perdus dans la foule. Un couple au milieu de tant d'autres. Il était super beau Sam. Pas juste mignon, vraiment beau. C'est ce qui me manque le plus chez lui je crois, sa beauté. Il était encore plus beau quand il souriait et bordel, j'aurais fait n'importe quoi pour lui faire plaisir. Bref, le quinze novembre, c'est le jour où le mariage homosexuel est devenu légal en Irlande, donc c'était assez excitant. On s'est embrassés quand on a appris la nouvelle, comme si c'était la première fois, parce qu'on en avait le droit. On devrait se marier, j'ai dis. Je disais ça pour blaguer. Mais il m'a cru ce con. J'aurais jamais pensé qu'il me prendrait au sérieux. Je l'ai rencontré dans un bar Sam, et ça faisait pas si longtemps qu'on se fréquentait. J'avais même pas conscience que notre relation était si sérieuse que ça. Je suis pas du genre à m'engager, si vous l'aviez pas déjà compris. Mais il m'a cru. Et le plus surprenant, c'est que je l'ai pas arrêté. Pas parce que je voulais pas lui faire de la peine, mais parce que sur le coup, j'avais vraiment envie de l'épouser. J'avais pas les idées claires. C'est le sourire. Son foutu sourire.
Le seul mariage auquel j'ai jamais assisté, c'était celui de Stella avec mon pug (R.I.P), donc je savais pas trop ce que je faisais. Mais je le faisais. Et si Sam avait pas lui-même dit stop, je vous jure que je l'aurais fait. Je l'aurais épousé ce gars. Je l'aurais sûrement regretté, mais je l'aurais fait. J'aurais fait n'importe quoi. Cet enfoiré de Sam. On peut pas faire ça, Uscias. J'ai ri sur le coup, parce qu'il avait raison, mais j'avais été déçu sur le coup. On est rentré et c'était terminé.
Maintenant il est parti Sam, avec son frangin. Je sais même plus où il est parti, je sais juste qu'il est loin. J'ai plus son numéro de téléphone et il a plus le miens : à quoi bon ? Les relations à distance, c'est beaucoup trop de boulot. J'ai besoin d'une présence physique. Aujourd'hui, je fais comme si je me souvenais plus trop de son nom, mais c'est qu'un mensonge : il me manque parfois Sam.