Iyanna Laily

I am trying to find myself. Sometimes that's not easy.

○ nom : Laily (nom de mon père que j'ai repris récemment, mais je suis connue comme actrice sous le nom de Waldon) ○ prénom : Iyanna ○ âge : 29 ans ○ date et lieu de naissance : le 16 janvier 1987 à Los Angeles ○ vos origines : américaine par ma mère, irlandaise par mon père ○ métier : actrice, en recherche de réorientation... ○ orientation sexuelle : préférence pour les hommes même si j'ai essayé les deux ○ statut matrimonial : divorcée ○ côté financier : j'ai un compte en banque bien garni ○ les crédits : listal + moi

un peu plus sur toi

○ Je suis très douée pour jouer la comédie, j'ai pris l'habitude de mentir aux autres et encore plus à moi-même sur ce que je ressens. J'ai tendance à me protéger et me méfier des autres. ○ Je suis du genre généreuse, l'argent n'est pas quelque chose qui me parle donc je ne fais pas attention à ce que je dépense pour les autres. J'adore faire plaisir, certains en ont profité à commencer par ma mère.○ Je suis une grande sensible, simplement j'intériorise tout. Je suis très douce et tactile avec les gens que j'aime, par contre je n'aime pas que des inconnus me touchent. Cela faisait partie de mon métier, j'ai appris à me détacher pour le supporter. ○ J'ai eu tendance à fuir la réalité pour me réfugier dans le rêve ou n'importe quoi d'autre, je suis une autruche qui préfère mettre la tête dans le sol que de voir ce qui ne va pas.  ○ Je me découvre curieuse, avide de découvrir, d'apprendre. Je me laisse éblouir, enthousiasmer par de petits riens depuis que je suis en Irlande.

Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ Je suis arrivée il y a peu de temps, quelques semaines à peine. La famille de mon père vit à Cork et j'en avais assez d'être à l’hôtel. Je me suis cherchée un petit chez moi. Ce qui m'a séduit ici c'est le charme du décor, la côte, une atmosphère comme hors du temps. Je crois que j'ai aussi ressenti une certaine mélancolie qui forcément me parle. C'est si loin des grandes villes que j'ai connu, de l'agitation, du stress, du bruit.

Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ Je ne sais presque rien de ce qui s'est passé, juste une rumeur, un écho. Je suppose que les gens d'ici n'en parleront pas facilement à quelqu'un d'extérieur comme moi, quelqu'un sûrement de passage. Il a été question d'enlèvement mais l'agent immobilier s'est gardé de me donner les détails de l'affaire ou juste d'aborder le sujet. Je suis donc bien loin du drame qui a eu lieu et qui fait encore vibrer les habitants.

Où est-ce que tu te vois dans le futur ? ○ J'ai trainé avec moi mon passé, mes souffrances, je me suis laissée aveugler par ce qu'on a voulu faire de moi, aujourd'hui j'ai décidé d'effacer le tableau et de tout recommencer. Il faut d'abord que je me trouve, que je sache ce que j'aime vraiment, qui je veux être. Je suis partie loin pour oublier donc je compte bien ne plus penser à hier. Je ne vais pas non plus me concentrer sur demain. Pour l'instant je vis au jour le jour, je ne me pose pas de questions. Je vais simplement découvrir toutes les choses que j'ai manqué jusqu'ici.

derrière l'écran

ton pseudo : Moon. ○ âge : 27ans. ○ pays : France. ○ fréquence de connexion : variable, 5/7 environ. ○ comment t'es arrivé ici ? : en cliquant sur un bouton, je crois. ○ un commentaire ? : les couleurs de texte sont parfois un peu trop claires donc pas simples à lire.○ ton personnage : [x] inventé [] scénario [] pv

Mon histoire

You can't break what's broken already.

Est-ce que la vie c'est seulement faire semblant ? Je me le suis demandée souvent, mais c'est peut-être parce que je suis actrice. Jouer la comédie est devenu plus qu'un masque, une seconde peau pour moi. Une inspiration et je peux devenir n'importe qui. Ce que je sais le mieux faire c'est semblant d'être heureuse, j'ai eu la meilleure des professeurs : Isabella Waldon, ma mère.

Mais je brûle les étapes, une bonne histoire se doit de commencer par son début. Je suis née à Los Angeles, bien loin d'ici. Je me souviens de mes premières années, elles étaient heureuses. Il n'y avait que mes parents et moi. J'adorais mon père et il me le rendait bien. On s'amusait beaucoup. Ma mère, elle, avait de nombreuses exigences. Elle aimait l'argent, le confort, un bon train de vie. Il lui en fallait toujours plus et elle rabaissait souvent mon père quand il ne parvenait pas à le lui offrir. Je l'ai vu se ternir mon pauvre papa, avoir le front plissé d'inquiétudes, les yeux noyés de chagrin. Il a fait ce que n'importe quel homme censé aurait fait à sa place : prendre la fuite. J'aurais juste aimé qu'il m'emporte avec lui.

Du jour au lendemain, il n'y eut plus personne pour subvenir à nos besoins. Isabella a été un peu célèbre en son temps, alors elle a décidé de faire de moi une étoile. Elle avait bon nombre de rêves que je devais exaucer. A 14ans je jouais dans ma propre série, je courais les plateaux télé pour faire ma promo, on me voyait en une des magasines. C'est là que tout a commencé, que j'ai dû apprendre à faire semblant d'être la plus heureuse et la plus merveilleuse des jeunes filles de mon âge, un boulot à plein temps, un travail éreintant. Il ne me restait pas vraiment d'espace pour les études ou les amis. Quand j'avais le malheur de rater une audition, ma mère me menait la vie dure. J'avoue que parfois je les sabotais volontairement histoire de souffler un peu. Miss Waldon prenait toutes les décisions pour moi. Jouer nue devant toute une équipe de tournage ? Mais pas de soucis ! Mon corps, mon image ne m'appartenaient plus. J'étais une sorte de marionnette. Pour autant je ne vais pas vous faire pleurer sur mon sort en jouant les Cosette. J'avais une vie confortable, on m'admirait, on m'aimait sans me connaître. Je vivais dans un luxueux appartement, j'ai eu ma propre assistante dès l'âge de 17ans.

Puis j'en ai eu assez d'être vampirisée par ma mère. Elle prenait une bonne part de mes cachets, j'avais droit à un peu d'argent de poche. Isabella n'a bien sûr jamais mis d'argent de côté pour moi. J'étais épuisée de devoir courir les plateaux, les castings, les séances de photos...Quand j'ai rencontré Sam' nous étions trop jeunes. Deux acteurs un peu célèbres tous les deux. Cela a vite été l'amour fou. J'ai quitté ma mère pour vivre avec lui, bien entendu elle s'était arrangée pour toujours rester assez proche. Elle continuait de me pousser à accepter des projets cinématographiques, des publicités. A 22ans je suis tombée enceinte. J'étais très contente, pourtant Sam' a flippé. Il ne se voyait pas déjà avec un gosse. Isabella m'a conseillé d'avorter, me disant de penser à ma carrière, qu'il serait temps d'avoir des enfants plus tard, que moi-même j'avais gâché son avenir professionnel en venant au monde. J'ai fait la connerie de l'écouter.

Jamais je ne me suis vraiment remise de ce geste, j'ai passé des jours à pleurer. La starlette devenait moins souriante, plus sombre, elle intéressait moins. Les producteurs ne m'appelaient plus, ma mère passait son temps à me secouer. Sam' m'a quitté. J'ai sombré au point de vouloir mettre fin à mes jours, j'en ai gardé une petite cicatrice assez discrète à mon poignet. Il m'a fallu cet électrochoc pour réaliser qu'en vérité je tenais à la vie, que je devais me remettre debout et me débarrasser de ce qui me faisait du mal, à commencer par ma chère maman. J'ai coupé les ponts avec elle, suivi une thérapie. J'ai même entrepris des études de lettres, j'adore la littérature. Au bout de quelques années le cinéma me manquait, les tournages, le plaisir de se déconnecter de soi quelques heures pour devenir complètement quelqu'un d'autre. Je me suis remise à faire des castings, on m'a signé pour un premier rôle dans une nouvelle série. Cela m'a fait plaisir de voir que le public ne m'avait pas oublié, qu'il m'aimait toujours. La série remportait un franc succès, après trois saisons cela m'est monté à la tête. J'ai fréquenté toujours plus le milieu des vedettes et commis l'erreur de flirter un peu trop dangereusement avec la drogue. J'ai fini par perdre pied avec la réalité. Mon agent m'a envoyé en désintox. Je m'étais perdue quelque part entre l'image glacée de moi sur les couvertures et mon personnage. A force d'être toujours une autre je réalise que je n'ai jamais pris le temps de me construire moi, ou trop peu.

J'ai décidé de tout plaquer, de me ressourcer loin de tout cela le temps de faire le point, de savoir qui je suis et ce que je veux vraiment. Mon père est d'origine irlandaise, je suis venue rendre visite à la famille ici et j'ai eu un coup de cœur pour ce pays si opposé à tout ce que je connais. Les 3 semaines de voyage prévues se sont transformées en trois mois. Me voilà donc posant mes bagages dans cette ville portuaire. J'ai pu acheter une petite villa en bord de mer pour une bouchée de pain. J'étais loin de m'imaginer évidemment que c'est à cause du drame qui a eu lieu ici. Je ne pense plus à hier, encore moins à demain. Je ne cours plus après rien, je veux juste découvrir ce que la vie a de plus simple à m'offrir. Fini les projecteurs, les caméras, les flashs et le tumulte. Je crois que je pourrais même aimer le bruit et l'odeur de la pluie.