Eoin Breslin
The boy who lived
○ nom : Breslin, un nom sur une liste, une autre, membre d'un groupe auquel il aurait aimé ne jamais appartenir. ○ prénom : Eoin, Matthias. Et comme pour lui rappeler qu'il existait, son second prénom pèse comme un fardeau. ○ âge : 33 ans. Mais sa vie est en suspend depuis maintenant dix-huit ans. ○ date et lieu de naissance : 1983, le 2 février à l'hôpital de Youghal, deux minutes avant Mathias. ○ vos origines : Irlandaises, bien qu'il y a quelques ancêtres suédois par la mère. ○ métier : A rejoint l'Académie de police à 20 ans. Désormais inspecteur. ○ orientation sexuelle : Hétérosexuel, bien qu'en réalité sa rancoeur l'empêche de réellement s'y intéresser. ○ statut matrimonial : Vieux garçon à ce qu'on dit. ○ côté financier : Ayant coupé les ponts avec ses parents, il vit par ses propres moyens et disons qu'ils sont plutôt stables sans être excellents. ○ les crédits : Shiya (avatar) | |
un peu plus sur toi
Rancunier. Parce que comparé aux apparences, Eoin est loin d’être l’homme fort qu’il laisse entrevoir, victime fragilisée par les épreuves de la vie, gamin éprouvé qui a vu la mort trop tôt, Eoin est une d’une sensibilité écrasante.. Alors, fatalement, quand on le blesse, on se frotte à une rancune implacable, que même des excuses à répétitions auront du mal à effacer. Gardez donc en tête que s’il vous pardonne, d’apparence, il n’oublie jamais. Jamais.
○ Borné. Qui va de pair avec son fatalisme, parce qu’il est très vite vindicatif, même s’il trouve toujours la force de se reprendre, parfois trop tard, parfois à temps. Dès que quelque chose lui porte à coeur, ce qui arrive plus souvent qu’on le croit, Eoin n’abandonne pas, même si comme tout le monde il peut avoir des baisses de régime, il retrouve toujours du poil de la bête.
○ Sanguin. Il se soigne, il voit un psy deux fois par semaine, mais ça ne l’empêche pas d’avoir des rechutes et il suffit de rien, parfois, pour le faire sortir de ses gonds. Qu’on le prenne pour un con, qu’on insulte quelqu’un devant lui, qu’on lui marche sur le pied, il suffit qu’il soit mal luné pour répondre d’une bonne baffe dans la gueule. Au travail c’est pareil, il a eu droit à plusieurs mises à pieds pour violences sur suspects, quand c’est pas sur certain collègues. Il perd très facile patience et son contrôle quand il a à faire à une enquête concernant des enfants..
○ Sensible. Certains iraient même jusqu’à parler d’instabilité émotionnelle, parce qu’il s’attache parfois trop vite, qu’il déchante tout aussi rapidement et qu’il termine indéniablement blessé. Il s’approprie souvent la douleur des autres, ça n’en fait pas un homme meilleur, mais peut être un flic plus impliqué, un peu trop d’après ses supérieurs.
○ Drôle. C’est assez paradoxal parce qu’Eoin affiche un air de chien battu perpétuel, pourtant il aime l’humour, rire, les blagues souvent très enfantines et il ne rejette jamais une proposition de sortie. Parfois pour passer un bon moment avec les copains, le plus souvent pour boire jusqu’à oublier.. Tout. Effacer l’ardoise et se réveiller le lendemain vidé, comme une page blanche.
○ Cynique. Pessimiste. Il voit le verre à moitié vide, s’encrasse dans le passé, s’enterre avec ses souvenirs et se noie dans sa mémoire défaillante. Il fait la course contre le temps, voit le noir partout, parce que c’est plus facile et que comme ça il est sûr d’être réellement surprit quand quelque chose de bien se produit..
Romantique réprimé, il considère n’avoir pas le temps pour l’amour.. il en aurait pourtant bien besoin. •
Mélomane, parce que la musique faisait parti de sa thérapie et qu’Eoin est incapable de réfléchir correctement s’il n’a pas un air d’opéra, de classique ou même de rock dans les oreilles. •
Maladroit •
Hypermnésique, un véritable calvaire parce que non seulement il a une excellente mémoire visuelle mais il n’oublie jamais rien de ce qu’il a vu.. Enfin.. Son cerveau carbure tellement qu’il lui est arrivé, finalement, il y a quelques temps, d’avoir un black-out total. Risque qui devrait se reproduire, d’après le médecin. •
Autodestructeur en rédemption. Pendant des années, il n’a pas supporté son reflet, parce qu’il ne se voyait pas lui, mais Mathias. •
Créatif Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ Depuis toujours. Youghal c’est son ancre, sa demeure, là où son âme repose; il y est né, il y mourra, c’est comme ça. Il n’a passé que deux ans en-dehors de la ville, à un âge trop jeune pour qu’il s’en souvienne, mais depuis son premier vrai souvenir jusqu’à son dernier souffle, Eoin restera ici. C’est pas comme s’il pouvait partir et croyez bien qu’il a essayé, mais ses pas le ramènent toujours ici, parce que Mathias y est enterré et qu’Eoin peut pas le laisser seul, pas encore une fois, alors il reste là.. Il s’encroûte, il s’enterre, se fustige en s’obligeant à affronter les mêmes rues à se prendre des souvenirs dans la gueule comme autant de coups que le passé lui envoie. Youghal c’est son tombeau.
Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ « Ça n’arrive qu’aux autres », vieil adage qu’on se répète, en boucle, comme un disque rayé coincé sur la même partition. On ne risque rien, puisque ça n’arrive qu’aux autres, suffit d’éviter les gens malheureux et le malheur vus évitera. Jusqu’au jour où ça vient frapper à votre porte, ce sentiment dégueulasse qu’on a manqué quelque chose, qu’on peut que se raccrocher à l’espoir puant qui suinte des pores de la peau, la compassion qui dégouline aux coins des yeux. Avant ça n’arrivait qu’aux autres, jusqu’à ce que Mathias ne rentre pas et qu’Eoin l’attende, la tête qui se dévisse chaque fois qu’on ouvre la porte. Chaque fois qu’une branche claque contre la vitre de leur fenêtre d’enfants. Parce que ça n’arrive qu’aux autres, Eoin s’en est jamais remis, il a bien tenté une dissociation, les psys se sont tous enchainés, suivis de près, sans réussir à dissiper la sensation terrible de culpabilité qui lui rongeait l’âme.. La douleur insoutenable de passé d’un pluriel à un singulier. C’est pas juste Mathias Breslin qui a été enlevé en 1995, c’est son frère. C’est pas juste Mathias Breslin qui est mort en 1998, c’est un peu Eoin aussi. Un peu beaucoup même. L’enlèvement de l’aîné des jumeaux à causer le divorce des parents, sa mort à causé la séparation du dernier fils et de ses parents. En perdant sa moitié, Eoin a tout perdu.
Où est-ce que tu te vois dans le futur ? ○ Le futur ça n’existe pas pour lui, parce que sa vie s’est cruellement arrêtée le jours où on lui a annoncé que son frère ne reviendrait pas, jamais. Le futur c’est un concept flou qui ne lui dit rien de particulier, simplement parce qu’il ne vit que dans le passé, qu’il ne vit que pour le passé. Il n’existe que pour comprendre, savoir, ce qui est arrivé à Mathias, à ces autres gamins aussi même si dans sa vengeance égoïste il ne se bat qu’au nom d’un seul disparu, d’un seul être. Tant qu’il n’aura pas résolu le mystère, tant qu’il n’aura pas accepté et fait son deuil, Eoin n’avancera sans doute jamais..
[X] passé simple [] indicatif présent [] futur simple
derrière l'écran
| ton pseudo : r-f ○ âge : 25 ans. ○ pays : France. ○ fréquence de connexion : 6j/7 ○ comment t'es arrivé ici ? : Bazzart, je crois. ○ un commentaire ? : Je dois avouer que vous m'avez d'abord conquis par le concept, que je trouve génial et en plus moi qui adore les romans policiers et thriller, je suis gâtée.. Je désespérais de trouver un jour un forum avec ce genre de contexte, heureusement que vous existez.. Puis après j'ai vu le design, sobre mais très élégant et là, vous m'avez aidé à me décider! Donc merci à vous et vos idées ○ ton personnage : [] inventé [] scénario [X] pv |