Siobhàn Gogartymembre ○ hello from the other side ○ messages : 646 ○ inscription : 25/01/2016
| Sujet: Some people are hostels, and others are homes || Eo & Us Jeu 18 Fév - 1:07 | |
| Some people are hostels, and others are homes The thing I can’t stand most about myself is that I’m so rarely settled. That I cannot allow myself the space to feel satisfaction in what I have. That I avoid intimacy at all costs and court difficult things. That I dismantle everything I love because I am so terrified of ends. Un verre à la main, Siobhàn s'abrutit avec un peu d'alcool et beaucoup de musique. Une énième fête organisée par dieu sait qui et à laquelle elle a répondu présente. Un sourire aux lèvres, la jolie brune se déhanche sur la piste improvisée au milieu de la jeunesse de Youghal. Son regard saute d'un danseur à l'autre, d'un buveur à l'autre. Elle cherche Eoghan parmi la foule, le trouve puis le perd à nouveau. Son coeur se serre chaque fois qu'elle aperçoit son beau voisin, ses lèvres la démangent, rongée par l'envie de goûter les siennes à nouveau. Ils ne se sont pas réellement parlé depuis cette fameuse nuit, ce fameux baiser. Sans qu'elle ait vraiment cherché à éviter une confrontation, Siobhàn n'a rien fait non plus pour en provoquer une. Elle redoute l'instant où ils devront mettre des mots sur ce qu'il s'est passé. Elle sait pourtant que cette discussion est inéluctable, ils ne pourront pas s'éviter indéfiniment. En partie parce qu'ils sont incapables de vivre l'un sans l'autre. C'est justement ce qui l'effraie tellement, cette dépendance qui s'est crée entre eux. Elle n'avait pas prévu de tomber amoureuse d'Eoghan. Parce que tomber amoureux implique une chute dont la réception est plus qu'incertaine et que malgré les apparences, Siobhàn ne fait rien sans en connaitre les conséquences. Cette fois pourtant, elle s'est laissée emporter, elle a baissé sa garde, s'est fait prendre au jeu de l'amour. Un jeu dont elle ignore les règles. La musique change, elle n'aime pas vraiment la chanson qui passe et décide de quitter la piste. Le nez dans son gobelet rouge, elle avale une gorgée de bière pression tout en se faufilant parmi les danseurs. Bousculée à plusieurs reprises, la jolie brune n'est pas mécontente de voir la marée humaine se disperser enfin, laissant entrevoir un point de chute. Une place vient de se libérer dans un des canapés où Uscias est confortablement installé. Un sourire étire les lèvres de Siobhàn qui rejoint le garçon pour se laisser tomber à côté de lui dans le divan. «Hey skater boy!» Lance-t-elle en lui donnant une tape amicale sur la cuisse. Affalée dans le coussin du fauteuil, la tête allègrement posée sur le dossier, elle tourne la tête dans la direction du garagiste pour scruter sa pommette. «Je trouve que le vert te va super bien au teint...» Plaisante-t-elle avant de plonger le nez dans son verre de bière, un sourire malicieux aux lèvres. Par réflexe, son regard balaie la pièce tandis qu'elle abaisse son gobelet. Elle trouve Eoghan qui semble en grande discussion sans pour autant parvenir à identifier son interlocuteur. Interlocutrice? Cette seule idée éveille sa jalousie et la fleuriste pousse un soupir avant de reporter son attention sur son amant occasionnel. «Dis...Est-ce que tu trouves que j'embrasse bien?» Demande-t-elle soudainement,tout à fait sérieuse. C'est une question qu'elle se pose depuis l'autre nuit. Eoghan l'évite-t-il sciemment parce qu'il n'a pas aimé leur baiser autant qu'elle? Ou bien ne partage-t-il tout simplement pas ses sentiments? |
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Uscias Parkhillmembre ○ hello from the other side ○ messages : 215 ○ inscription : 02/02/2016
| Sujet: Re: Some people are hostels, and others are homes || Eo & Us Sam 27 Fév - 17:34 | |
| Boys and their toys and their six inch rockets Girls and their curls and their gourmet vomit Boys and their toys and their six inch rockets We're all very lovely 'til we get to know each other As we stop becoming friends and we start becoming lovers.
Uscias s'en est prise une dans la gueule, que du lol. C'était ce que j'endurais depuis quelques jours : des moqueries incessantes et injustes. Mais c'était bon enfant et j'ai éventuellement fini par rire avec les autres, parce qu'après avoir pris du recul : c'est vrai que c'est amusant comme histoire. N'empêche qu'un côté de mon visage est encore vachement assombri, mais c'est pas ça qui allait m'empêcher de continuer à vivre ma vie. The show must go on, et je m'en voudrais de priver au grand public la partie de mon visage qui a pas été sauvagement assaillie. Je suis toujours aussi beau de profil après tout, et j'ai pas besoin de plus. C'est pas comme si j'avais d'importants rendez-vous ou quoi, same old same old. En l’occurrence, là j'suis à une fête donc c'est pas important. Je sais même pas qui a organisé cette fête. Pour tout dire : j'étais même pas invité. Je me baladais dans le quartier et j'ai entendu la musique, alors je suis rentré. La baraque était déjà bondée donc c'est pas comme si j'allais me faire pincer. Plus, j'ai remarqué des visages familier peu après y avoir mis les pieds donc aucun risque. Si on me demande, j'aurais qu'a dire que l'un deux m'a invité. Mais on demanda pas. On demande jamais.
Faut que j'avoue un truc par contre : quand on me demande à propos de ma blessure, je dis pas la vérité. Car la vérité est pas assez épique et que j'ai une réputation à tenir. Plus, la vérité à l'air super fausse quand dite à voix hautes. ''Ouais alors un gars que je connais pas m'a juste aplati la tronche sans raison après avoir forniqué dans les toilettes des dames.'' Même moi j'y croirais pas. Déjà dire à quelqu'un que t'as pécho dans les chiottes d'un bar, ça fait frimeur. Et personne se fait frapper par un inconnu sans raison (sauf moi faut croire). Du coup je dis que je suis tombé de mon skate en roulant sur une plaque de verglas, ou que mon patron m'a foutu un coup de clé à molette par maladresse. J'évite les récits héroïque, les histoires où je me bas contre trois gars bourré dans un bar ou que je sauve une femme de vieux un peu relou, parce que personne y croit et que je me bat jamais de toutes façons. Se prendre un coup par son patron sourd par contre, c'est mignon et ça fait rire.
Et c'est justement le récit que je raconte à un type quand Siobhan m'interpelle en s'installant à côté de moi. Hey skater boy! C'est une legit surprise de la recroiser aussi peu de temps après notre dernière rencontre : cette femme avait la particularité de disparaître dans la nature. Plusieurs semaines, plusieurs mois sans nouvelles, jusqu'à la percuter un beau jour et rattraper le temps perdu. Et rebelote. J'oublie mon interlocuteur et interromps mon histoire pour me tourner vers la fleuriste. Encore toi. Je surjoue un long soupir et je lève les yeux au ciel d'une façon forte théâtrale. Puis j'abandonne ce rôle et lui offre un beau sourire ravi. Je trouve que le vert te va super bien au teint... quelle attaque vicieuse. Ah ah ah. Je feigne l'outrage. C'est une histoire drôle en fait : Un patron sourd. Une clé à molette. Pouf. Ça arrive qu'à moi ce genre de choses. Je place mon index sur mes lèvres et lui adresse un clin d’œil. Notre petit secret. Je me penche en avant pour récupérer mon gobelet sur la table basse et je bois une gorgée. Une gorgée que j'ai bien failli recracher à cause de Sio' d'ailleurs. Dis...Est-ce que tu trouves que j'embrasse bien ? Je m'étouffe en riant. J'ai pas pû m'en empêcher. Plutôt absurde comme question, et inattendue. Je manque de mourir, mais je finis par récupérer mon souffle pour me moquer gentiment. Pourquoi tu demandes ? Quelqu'un s'est plaint ?[/b] Je peux voir que la demoiselle est sérieuse, ce qui rend la scène plus awkward qu'elle a besoin de l'être. Si tu veux vraiment savoir, tu vas devoir m'embrasser là tout de suite. Juste pour me rafraîchir la mémoire. Wink. Je m'amuse simplement à la taquiner, sans arrière-pensée. J'attends justement qu'elle me remballe. |
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