Zoya Dubthaigh

her happiness floated like waves of ocean along the coast of her life.

○ nom : dubthaigh, les lettres qui dansent sur sa langue, les mots qui se faufilent hors de ses lèvres. ce patronyme auquel elle s'est accroché au cours des seize dernières années. ○ prénom : zoya aifric, le frisson qui lui traverse l'échine lorsque son prénom s'échappe d'entre ses lèvres, la peur qui lui noue le ventre.   ○ âge : vingt-deux années, les tourments qui restent, les tracas qui se font grandissants, malgré cette liberté nouvelle, malgré la famille qui tente de la rassurer.   ○ date et lieu de naissance : un vingt-trois décembre à interlaken en suisse, seize ans qu'elle n'y a pas mis les pieds, les paysages qui s'effacent, l'odeur de la suisse qu'elle a oubliée. ○ vos origines : suisses, irlandaises et russes, l'europe dans le sang, l'europe sur les traits. ○ métier : la liberté, le plaisir de jouir du vent qui lui lèche le visage, le bonheur de pouvoir sentir l'odeur de la nature, le métier qui viendra plus tard, lorsqu'elle sera prête. ○ orientation sexuelle : hétérosexuelle, les hommes qu'elle aime, malgré la peur qu'ils lui inspire, malgré les doutes et les questionnements. ○ statut matrimonial : libre, le coeur qui ne s'attache pas, cette liberté dont elle a tant besoin. ○ côté financier : aisée de par ses chers parents, alors qu'elle-même n'a pas le moindre sous en banque. ○ les crédits : arwene (avatar) & aspen (icon).

un peu plus sur toi

○ fragile, douce & brisée, le coeur et le corps qui ont été ravagés, la douceur et la fragilité qui imprègnent son visage, ses traits, sa présence. La fillette brisée dès le plus jeune âge, l'impression qu'on pourrait la détruire d'un seul et délicat touché. ○ timide & peu confiante, la fillette joviale, pleine de vie et sans gêne qu'elle était a laissée place à une adulte meurtrie, une adulte réservée et qui manque amèrement de confiance en elle-même. La peur de déranger, la peur qu'on se moque d'elle, la peur de parler. L'impression de n'être personne, l'impression de n'avoir aucune importance. ○ créative, artistique et imaginative, les scénarios qu'elle a créés à l'intérieur de son propre esprit pour se réconforter, les différents jeux qu'elle a inventée pour ne pas sombrer. Le crayon qui glisse sur les feuilles blanches ternies, la musique qui s'échappe d'entre ses lèvres, les notes qu'elle fredonne. La jeune femme qui a de l'esprit, les idées qui fusent à travers son crâne, le piano qu'elle jouait déjà dès l'enfance et les notes qu'elle rejouait dans sa tête. ○ affectueuse & dépendante, la peur d'être seule qui lui gruge le crâne, le besoin d'être entourée, le besoin de sentir une présence contre elle. L'adulte qui a toujours l'impression d'être gamine, l'adulte qui ne supporte pas la solitude et le son de sa propre voix qui résonne contre la paroi d'un mur. Elle a besoin de sentir une main dans la sienne, zoya, la chaleur d'un corps qui la tient éveillée et qui l'empêche de sombrer, de chuter. ○ la peur du noir, les ténèbres qui l'oppressent, le besoin de lumière, de clarté. Le noir total qui lui donne la nausée, l'obscur profond qui embrume son esprit. Elle ne supporte pas la noirceur dans la solitude, elle ne la supporte qu'accompagner, Zoya. Une peur enfantine, mais l'enfant continue de demeurer en elle.

Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ Seize ans qu'elle est arrivée ici. Seize ans que youghal est sa prison, sa cage d'acier. La jeune femme qui déteste cet endroit, la jeune femme qui se meurt de retrouver sa suisse natale. Youghal qui ne devait qu'être un lieu de plaisir, youghal qui était sa seconde demeure. Aujourd'hui, elle insupporte youghal, elle insupporte l'irlande, mais le simple fait de respirer, d'être encore en vie l'empêche de sombrer, Zoya. Peu importe où elle se trouve, elle respire, voilà tout ce qui compte. Youghal ne l'a pas tuée, youghal ne l'a pas complètement brisée.

Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ Son corps arraché à sa vie, son corps emprisonné comme celui d'un animal sans la moindre importance. Ce monstre qui lui a tout volé, ce fou qui lui a tout pris. Les douleurs qu'il lui a infligées, les peurs. Les pleurs qu'il lui a arrachés, les cauchemars qu'il lui a imposés. Elle fait partie de ses âmes enlevées, Zoya, elle a été prise en plein milieu de ce piège. Sa position ? Elle a souffert et aujourd'hui, elle ne souhaite qu'une chose : le voir croupir, le voir souffrir, même s'il a su disparaître.

Où est-ce que tu te vois dans le futur ? ○ Les souffrances qui continuent de la gruger, les images douloureuses toujours présentes en elle, toujours présentes dans son esprit. Elle aimerait oublier pour avancer, Zoya, mais ça lui est impossible. Elle n'entrevoit pas l'avenir, elle ne s'imagine pas le futur. La fillette brisée, la jeune adulte qui aimerait revenir en arrière, changer le passé. Elle ne devrait pas y songer, elle devrait vouloir avancer, mais la douleur est trop fraîche et elle ne veut pas penser à l'avenir.

derrière l'écran

ton pseudo : arsinoé. ○ âge : 22ans. ○ pays : canada. ○ fréquence de connexion : environ cinq jours sur sept. ○ comment t'es arrivé ici ? : je tourne autour du forum depuis l'ouverture . ○ un commentaire ? : votre forum est sublime, sinon je ne serais pas là  ○ ton personnage : [] inventé [] scénario [X] pv

votre histoire

La vie est un mystère qu'il faut vivre, et non un problème à résoudre.

La douleur qui lui noue la gorge, son regard qui se perd sur l'étendue d'eau. Autrefois, Youghal était un lieu de plaisir, sa deuxième demeure, là où elle passait ses étés avec ses parents. Aujourd'hui, le regard qui se perd sur cette plage qu'elle a autrefois aimée, les souvenirs du début de l'enfance qui retentent de faire surface. L'amour de ses parents, la famille aimante, la famille soudée. La gamine et ses parents, le bonheur de se retrouver en plein coeur de l'Irlande l'été venu. Le chien sur les talons lorsqu'elle court et bondit sur la plage, le chien qui l'a fait trébucher. La petite, ses parents, son chien. Le bonheur qui se dissipe soudainement, le monstre, le fou qui apparaît et qui l'arrache à cette vie parfaite. L'enfant arraché à sa couche, l'enfant volé à même sa chambre, à même sa demeure, une main sur la bouche pour l'empêcher de crier. La fillette traînée dans la boue, la gamine souillée jusqu'au plus profond de son être. Les blessures, les douleurs, les peurs. Le monstre qui croit pouvoir changer le monde, les enfants qui servent d'expérimentations, des rats de laboratoires, rien d'autres. Le temps qui file, les jours qui se succèdent et qui se ressemblent. La notion du temps qu'elle perd, l'enfance brisée, inexistante. Les corps qui se meurent, les enfants qui ne résistent pas aux expériences et les autres gamins qui survivent, malgré la mort intérieure qu'ils subissent. Zoya, une poupée brisée, mais vivante. Une poupée fracassée, mais l'air qui continue de s'engouffrer dans ses poumons abimés. Le désespoir qui aurait pu la frapper, le désir de mourir parfois présent, mais cette volonté de vivre, de retrouver les siens, malgré les souffrances.

Soudainement, la liberté qui s'offre à eux, à elle. L'air frais qui s'engouffre enfin dans ses poumons, après seize longues et interminables années. La gamine devenue adulte, l'adulte décalée et encore prisonnière des affres de l'enfance. « Zoya. » La main qui se pose sur son épaule et la jeune femme qui sursaute, faisant rapidement volte-face. Ses yeux qui se posent sur le visage bienveillant de son père et ses bras qui la capturent avec précaution. Cet homme qui lui a manqué, cet homme auquel elle s'est rattachée dans sa prison d'acier, ce visage qu'elle commençait à oublier, ce visage qui devenait de plus en plus flou à chaque jour. Elle a besoin de lui, Zoya et de sa mère, pour avancer, pour continuer à vivre. La liberté devant les yeux, mais la peur de vivre, la peur d'avancer, la peur d'être blessée de nouveau. La peur que son monde s'écroule une fois de plus. La liberté, le vent qui lui lèche le visage, la chaleur du soleil qui caresse sa peau, mais les souvenirs et les douleurs qui demeurent. Une vie brisée, une fillette fracassée et les affres du passé qui continuent de hanter ses pensées. Les cauchemars qui la réveillent à chaque nuit et les pleurs qui noient ses joues au réveil. Avancer sans penser au futur, avancer sans penser à l'avenir. L'adulte fragile, mais emplie d'une grande force que peu de gens connaissent, une grande force qu'elle-même ignore.