Oswald Bird

ce sera "tu" quand le mystère du "je" se sera tue
cesseras-tu, cesseras-tu de m'aimer après ces ratures ?

○ nom : bird ○ prénom : oswald ○ âge : vingt-sept ans ○ date et lieu de naissance : 03/11 à chicago ○ vos origines : américaines ○ métier : policier ○ orientation sexuelle : hétérosexuel ○ statut matrimonial : sa fiancée est décédée ○ côté financier : moyen. ○ les crédits : avatar/36 PLANETS.

un peu plus sur toi

○ naïf, trop gentil malgré qu'il occupe un poste où il doit plus d'autorité que d'en un autre, oswald est du genre à croire qu'il y a du bon chez tout le monde. il a du mal à juger les gens au premier regard mais il se fait souvent avoir. beaucoup trop souvent. ○ sensible, fragile depuis que kapi, sa fiancée, s'est faite renversé par un automobiliste ivre il y a deux ans et que celui-ci a pris la fuite, oswald est devenu encore plus fragile qu'il ne l'étais déjà. il n'a plus de vie privée, il passe son temps au boulot et quelques fois, il s'engouffre dans un bar et il se saoule le gueule. ○ dévoué, fidèle son boulot, c'est tout ce qui lui reste. en amour comme en amitié, oswald est une personne de confiance, fidèle. il ne trahira jamais personne quitte à y laisser sa vie et quand il donne sa parole, il la tient toujours. comme il s'est promis de retrouver le chauffard qui a tué kapi et de lui coller une balle dans la tête. ○ lunatique, esseulé un jour il peut tenir un sourire toute la journée et le lendemain, se morfondre dans son coin. deux ans qu'il a des sauts d'humeur à répétition. il se sent très seul et quand il se pousse à s'ouvrir aux autres, il retombe dans ce cauchemar où il peut plus se réveiller ○ attachant, sincère même si ce qu'il a vécu en rajoute entre plus, oswald est une personne très attachante. ses supérieurs ne souhaitent pas qu'il monte encore plus en grade parce qu'ils savent qu'il est proche des gens. et avoir un atout auprès des civils, il n'y a rien de mieux pour gérer les conflits.

Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ commençons par le commencent. c’est kapi, ma défunte fiancée qui est originaire de youghal. moi? je ne connaissais pas l’existence de cette ville avant de la rencontrer. lorsque l’on s’est marié, à chicago, elle m’a proposé de venir s’installer ici pour qu’elle retrouve sa mère. son frère a été enlevé quand ils étaient jeunes et depuis, elle n’était pas revenue sur sa terre natale. donc ça fait environ quatre ans que je suis à youghal et je me rends compte que c’est fou tout ce qui peut se passer en quatre pauvres années. pour ce qui est de la ville, je n’ai pas vraiment d’avis. c’est une ville comme une autre si on laisse de côté le fait qu’elle a été touchée par cette masse d'enlèvements que personne ne peut expliquer. par contre, je peux pas cracher dessus mais la majorité est solidaire face à ça. sûrement parce que beaucoup de fils, de filles, de frères, de soeurs, etc ont été touchés.

Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ maintenant que les victimes sont revenus de l’enfer, je me sens encore plus impliqué. je l’ai déjà mais pas autant. maintenant que le frère de kapi se retrouve seul, choqué et à fleur de peau et que je me retrouve à m’occuper de lui, j’me sens on ne peut plus concerné par le sujet. je veux autant choper cette ordure que celle qui a volé la vie de kapi. je ne peux pas vivre en faisant comme si rien ne s’était passé, c’est pas possible, c’est possible pour personne. tout le monde est plus ou moins directement touché par cet acte horrible. je ne peux pas acquiescer quand j’attends certains dire qu’ils s’en fichent, je ne peux pas. c’est inhumain.

Où est-ce que tu te vois dans le futur ? ○ si les choses ne changent pas, si je ne retrouve pas le chauffard, je peux certifier que je finirais mal. fou même, je pense. mais c’est vrai que la donne à changer maintenant que je m’occupe du frère de kapitolina. je ne peux pas me permettre de me laisser submerger par mes émotions, je dois être fort, pour lui. alors je me suis dit que le mieux était de ne rien prévoir, de vivre au jour le jour parce qu’on ignore de quoi demain est fait. je ne veux pas faire parti de ceux qui ruminent, même si c’est pas simple, je ne veux pas vivre avec des suppositions, des “si”. ça s’est passé, il faut qu’on en est conscience et faut apprendre à vivre et à avancer avec même si c’est plus facile à dire qu’à faire, je le nie pas. j’évite de me poser trop de questions.

derrière l'écran

ton pseudo : stay gold. ○ âge : 22. ○ pays : la gaule. ○ fréquence de connexion : très haute. ○ comment t'es arrivé ici ? : cimer bazzart. ○ un commentaire ? : j'aime vraiment trop trop trop le contexte, il est fouuu ○ ton personnage : [x] inventé [] scénario [] pv

CE N’EST PAS LA VIOLENCE,
MAIS LE BIEN QUI SUPPRIME LE MAL

un petit bout de moi

02/02/2016
je viens de me rendre compte, en relisant tranquillement mon journal, que depuis que je l’ai commencé, je n’ai jamais parlé de ce qui s’était passé avant, avant que le frère de kapi ne revienne avec toutes les autres victimes. rien avant le 23 janvier 2016, pas de chicago, pas de mariage, pas d’arrivée en irlande, rien de tout ça, je n’ai pas parlé une seule fois des bons moments. j’ai seulement passé mon temps à ruminer tous les jours où j’ai pris le temps d’écrire dans ce journal. il est tant que ça change, je veux me rappeler de ce qui a été les plus belles années de ma vie.

alors, je suis né à chicago avec deux parents très aimants et disponibles, deux parents qui m’ont enseignés les valeurs de la vie, la vraie. je n’ai pas de frères et soeurs mais j’ai toujours eu beaucoup de copains à la maison. je n’ai pas eu le malheur de connaître la solitude et l’éducation ingrate que peuvent avoir les enfants uniques. je ne remercie jamais assez mes parents de m’avoir laissé autant m’épanouir. mon enfance a été des plus banales. j’ai connu ma période de tête de turc à l’école parce que j’suis le mec trop gentil, celui à qui on peut tout faire faire, celui qui ne refuse rien et qui du coup se fait niquer par les autres, par les bourreaux. c’est à cette période là que la notion de justice est devenu importante à mes yeux et que je me réservais à un avenir de policier. j’ai toujours voulu faire ça en fait je crois. les nuages de mon ciel grisé par les caïds de cour de récré s’est dissipé avec le temps, mes années de collège se sont très bien passés et j’ai pu entrer à l’école de police dès que j’en ai eu l’âge. ça m’a tout de suite plu et même maintenant, je m’éclate toujours dans mon boulot, ça me plait vraiment beaucoup.

c’est durant mes premières années de service que j’ai rencontré kapi. c’était une fille un peu excentrique, qui faisait pas mal de conneries. il faut qu’elle a pas eu la ville facile. un père en amérique, un mère et un frère en irlande. elle a passé le plus clair de son enfance en irlande mais juste avant que son frère soit enlevé, elle avait décidé de partir vivre un an chez son père, à chicago. au final, elle n’a jamais plus quitté l’amérique jusqu’à notre mariage. ses parents avaient beaucoup trop peur qu’elle se fasse enlever elle aussi si elle revenait. tous les deux, on était un peu des opposés, on se complétait en fait. ouais, on était complémentaires. nous sommes restés plusieurs années ensemble avant que je ne la demande en mariage et que l’on décide de partir vivre à youghal.

elle était heureuse de retrouver sa mère et j’étais heureux de la voir heureuse. sauf que le cauchemar est arrivé trop vite. elle rentrait du travail, la voiture était au garage mais on habitait pas trop loin de son travail. elle a décidé de rentrer à pied et moi, je l’ai laissé faire. je n’aurais pas du, c’est de ma faute si elle est morte maintenant. un chauffard, apparemment ivre l’a percutée de plein fouet et ce lâche a pris la fuite. mes collègues ont tout fait pour que je ne sois pas le premier sur les lieux mais il a bien fallu que je rende sur place. j’ai mis du temps avant d’assimiler qu’elle était partie, qu’on lui avait volé la vie. je crois que je n’ai encore pas entièrement fait mon deuil… puis sa mère est morte de chagrin. un mari, un fils puis une fille, elle n’a pas pu supporter. j’ai essayé de gérer les choses mais c’était tellement difficile. et là, depuis quelques jours, je me sens revivre, je retrouve un vrai but à ma vie. j’ai décidé de m’occuper du frère de kapi, de m’occuper de lui de tout mon coeur. parce que je lui dois bien ça à kapi.