Roan C. O’Levin

La vie est une p*te, prends la avant qu’elle te prenne.

○ nom : O’Levin, un pur produit irlandais le petit. Un nom connu par beaucoup mais dont on ne fait pas forcément le lien avec lui. ○ prénom : Roan Caleb, Roan à cause de sa mère Caleb, comme son père. ○ âge : 33 ans et toutes ses dents. ○ date et lieu de naissance : 18 janvier à Youghal ▬ Irlande ○ vos origines : Irlandais ○ métier : Entraîneur de boxe. ○ orientation sexuelle : Hétérosexuel, les femmes, rien de mieux pour lui. ○ statut matrimonial : Célibataire ayant du mal à se poser. ○ côté financier : Les fins de mois sont parfois difficiles mais on ne se plaint pas. ○ les crédits : Tik Tok, la seule, l’unique.

un peu plus sur toi

○ Roan est un homme qui adore les motos, un grand fan de deux roues et d’ailleurs, il en possède une qu’il bichonne comme un ange. ○ C’est un homme qui a une grande confiance en lui, contrairement à ses jeunes années, s’éloigner de Youghal lui a été bénéfique. ○ Roan est quelqu’un au sang chaud, cela lui a joué bien des tours. Il aime se battre, ne lésine pas sur un coup de poing bien placé, ça peut résoudre bien des problèmes. ○ Il reste quelqu’un de très têtu, pour le faire changer d’avis, il faut se lever de bonheur. C’est un homme qui sait ce qu’il veut. ○ Roan est un dragueur né. Il adore séduire sans forcément conclure. C’est une personne qui aime jouer avec les femmes sans vraiment de remords.

Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ Roan vit dans cette ville depuis sa naissance. C’est un endroit qu’il connait comme sa poche. Passant plus de temps dans la rue que chez lui, il sait se repérer comme jamais. Son père était un policier influant de la ville mais lui, il est toujours resté dans l’ombre. C’est le gars qui aurait pu tout réussir à Youghal mais qui, au final, n’est que le vilain petit canard. Alors, cette ville il l’aime autant qu’il la hait. Il est partit pendant près de cinq ans mais, il n’a pas pu s’empêcher d’y revenir, comme s’il était lié à cet endroit, comme si une force le poussait à renter. Une force ou une femme ?
Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ Roan se rappelle de ces moments de doute si intenses que sa mère en a perdu la raison. Sa famille fut parmi les victimes, son petit frère disparut du jour au lendemain sans laisser de traces alors qu’il rentrait seul de l’école pour la première fois. Cet évènement marqua beaucoup le jeune homme qui s’est alors laissé dériver vers une route qu’il ne vaut mieux pas emprunter.

Où est-ce que tu te vois dans le futur ? ○ Roan, il voudrait retourner en arrière pour changer bien des choses, faire moins de conneries, rester avec elle, sauver son petit frère. Roan, il voudrait surtout ne plus avoir cette souffrance qu’il traîne comme un boulet autours d’une cheville de prisonnier. Roan, il souffre, il a mal, il veut arrêter de se sentir coupable de tout, il veut être responsable, oublier toute cette haine. Mais quelque part, il sait qu’il ne peut pas alors ça le détruit encore plus. Toujours plus. Âme écorché vive.

derrière l'écran

ton pseudo : Calyena. ○ âge : 25 ans. ○ pays : France. ○ fréquence de connexion : Souvent. ○ comment t'es arrivé ici ? : Par Robbyn. ○ un commentaire ? : Coincoin j’aime bien. (rappel à enlever, n'oubliez pas d'aller recenser votre avatar après validation) ○ ton personnage : [X] inventé [] scénario [] pv

votre histoire

La vie, ce n’est pas avoir et obtenir mais être et devenir.

Tout semblait se passer comme dans le meilleur des mondes, un homme et une femme qui s’aimaient, deux beaux enfants qui semblaient aussi sages que des images. Mais quelque chose changea, bien entendu, sinon comment Roan pourrait-il être si bouffé par la vie ?

C’était un soir, la nuit tombait lentement sur la ville alors que les jeunes garçons revenaient de l’école. Roan était pressé d’aller sur le nouvel ordinateur fraîchement acheté pour son anniversaire. Il râlait car son petit frère traînait et trébuchait n’arrivant pas à suivre le rythme imposé. Excédé, l’aîné décida de lâcher l’enfant et de courir jusqu’à la maison, après tout, elle n’était qu’au bout de la rue et ils connaissaient le chemin par cœur. Il passa la porte de la maison et se mit directement sur l’ordinateur après avoir jeté son sac à dos dans un coin du bureau. Les heures passèrent et le petit homme ne remarqua pas que son frère n’était toujours pas rentré. Ce fut lors de l’arrivée de sa mère qui rentrait des courses qu’il se rendit compte que le petit n’avait pas passé le pas de la porte. Et il ne le passera plus jamais. S’en suivit des pleurs, des cris de désespoirs, des recherches infructueuses et la résignation. Puis vint la colère. La colère car au départ ce devait être le père de Roan qui aurait dû venir les chercher mais ils avaient dû rentrés seuls comme toujours. Sauf que cette fois, l’aîné fut le seul à se mettre en sécurité.

Les années passèrent où la famille éclata en lambeau. Le garçon ne parlait plus à son père depuis des années et il enchaînait les bêtises. Délinquant dans l’âme, adepte d’une vie borderline, Roan était la coqueluche du lycée malgré son côté bad boy. Il enchaînait les dragues sans forcément aller plus loin, sauf parfois lorsque l’alcool se mêlait à la fête. Puis, il rencontra un brin de femme qui le surprit. Après avoir dragué la meilleure amie de celle-ci, Robbyn vint le voir pour l’engueuler. Ce fut drôle pour lui, très drôle. Mais elle, elle était si sérieuse qu’elle en devenait hypnotique. Alors, il commença à la draguer puis ils tombèrent sincèrement amoureux. Ce fut les plus belles années de sa vie. Un amour passionné, trop puissant parfois pour être exprimé correctement, tantôt violent même juste parce qu’il n’arrivait pas à comprendre ce sentiment si particulier qui le prenait aux tripes.

Mais la vie est une prostituée. Lorsque la belle Robbyn lui annonça qu’elle portait leur enfant, Roan prit peur. Il décida de partir à la capitale pendant un long moment. Il y vécu une nouvelle vie, toujours aussi proche de la limite, parfois en la franchissant mais son cœur restait éprit de ce bout de femme qui lui avait tenu tête au lycée. Malgré le temps et les femmes différentes dans son lit, rien n’y faisait, il ne cessait de l’avoir dans son âme, dans la peau. Alors, après tout ce temps, il décida de revenir pour la retrouver. Avait-elle gardé l’enfant ? Il devait être assez grand maintenant ? Lui pardonnerait-elle ? Le garçon en doutait fortement mais il fallait tenter. Alors, enfourchant sa moto, il rentra au pays, retrouva sa mère toujours aussi dévastée et il se mit à la chercher, cette femme qui hantait ses rêves et ses souvenirs.