Artur Jonah Keith Doyle

I've lost who I am and I can't understand why my heart is so broken

○ nom : Doyle ○ prénom : Artur, Jonah Keith ○ âge : 29 ans ○ date et lieu de naissance : 22 Mars 1987 à Youghal ○ vos origines : irlandaise ○ métier : Aucun, il est trop détruit pour ça d'une et de deux, il vient juste d'être libéré d'un long calvaire. ○ orientation sexuelle : Normalement hétérosexuel mais ça n"a plus aucune importance. ○ statut matrimonial : libre mais enfermé ○ côté financier : Correct, c'est l'argent de la famille. ○ les crédits : Trading Yesterday + Liz.

un peu plus sur toi

○ Aubrey est un garçon qui ne se fixe plus aucune limite. Il en a trop eu durant sa captivité.  ○ Il est névrosé, il peut avoir une crise à n'importe quel moment, dans sa tête il est toujours enfermé. ○ Il est courageux, car il a réussi à survivre bien des années à ce fou.  ○ Il a dévéloppé un côté anxieux très poussé, il vit dans la peur d'être enfermé à nouveau alors qu'il vient juste de découvrir la liberté. ○ Il s'est replié sur lui même, gardant au fond de lui, ses souvenirs. De plus, le jeune homme a perdu toute confiance en lui, il a du mal à faire face à la réalité. 

Depuis combien de temps es-tu à Youghal et que penses tu de cette ville ? ○ De ce qu'il a toujours connu jusqu'à ses 12 ans, Artur a toujours aimé cette ville, où il se sentait chez lui, entouré par sa famille et ses amis. Et il a fallu un malheureux incident, son enlèvement pour que cette ville lui fasse la peur de sa vie, un dégout et une envie de partir mais il ne peut pas. Il est lié à cette ville à tout jamais;

Quelle est votre position vis à vis des enlèvements ayant eu lieu avant les années 2 000 ? ○ Artur en avait entendu parler avant de disparaître à son tour, à cause des ces enfants qui avaient déjà disparu avant lui. Artur savait qu'il aurait du être méfiant, ne pas trop se sentir en sécurité parce qu'il connaissait la ville comme sa poche.

Où est-ce que tu te vois dans le futur? ○ Dans le futur, déjà Artur n'y croyait pas. Avec les autres enfants morts, il a cru qu'il allait mourir. Maintenant qu'il est libre, Artur ne sait pas trop où est ce qu'il se voit. Il se voit déjà vivant, et il se voit déjà tenté de se reconstruire. Ce n'est pas facile d'être libre à 29 ans et de passer 17 ans enfermé. C'est comme un chateau de carte, tout peut s'écrouler en un instant.

derrière l'écran

ton pseudo : (a) maze runner. ○ âge : 27ans bientôt. ○ pays : france. ○ fréquence de connexion : tous les jour. ○ comment t'es arrivé ici ? : le projet sur bazzart :3. ○ un commentaire ? :

votre histoire

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"Reste calme Artur, ce n'est juste qu'une maudite blague. C'est pour Halloween. Tu n'es pas un froussard!" C'est ce que je n'arrêtais pas de me murmurer pour essayer de me rassurer. Je m'appelle Artur Doyle et j'ai 10 ans. J'ai une soeur qui est plus petite. Mais c'est bien moi le froussard. Je devais me cacher dans le cimetière pour faire croire à mes parents que j'étais devenu un mort vivant le temps d'Halloween. Mais ça ne le faisaient pas vraiment rire. Ils avaient peur, non pas de mon costume de mort vivant mais que je disparaisse comme les deux enfants qui avaient été kidnappé. Moi je n'y prêtais pas attention. Je me disais qu'on ne voudrait pas de moi, j'étais trop un peureux. Deux ans ont passé et je suis devenu un peu plus courageux. Je n'étais pas à l'école primaire mais au collège maintenant et je me considérais comme un grand. Alors j'avais demandé à mes parents si exceptionnellement, je pouvais rentrer seul après le basket. Ce n'était pas loin et je n'étais pas du genre à traîner dans les rues. Mes parents avaient été d'accord mais ce fut la dernière fois que je les revis. Ma vie bascula du jour au lendemain. Moi qui croyait échapper à la folie d'un monstre. J'en fus l'une de ses victimes. Les premiers jours, je fus vigoureux, tentant tant bien que mal à tout faire pour essayer de m'en sortir mais ce fut de courte durée et le cauchemar continua et s'empira.

Je ne veux pas en parler, je ne veux pas raconter ce sang, je ne veux pas raconter cette douleur, ce sentiment que le temps s'écoulait seconde par seconde. Ce temps à devenir fou. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis que j'ai pu revoir de nouveau le soleil.  A cause du noir, je n'étais pas bien grand. A cause du noir, j'ai peur de la nuit. A cause du noir, je suis resté le gamin froussard. Rien ne m'intéresse, rien ne m'attire. A cause de Lui, j'ai perdu toute confiance en le reste du monde en moi. Je ne suis que le prisonnier de mon âme, mon destin a été choisi pour moi. Être l'objet d'expériences scientifques, ressentir les douleurs jour après jour, recevoir celle des autres par leur cris. On a tous criés. Il y a même eu des enfants qu'on a plus jamais revu. On a bien compris qu'on était tous condamnés à la même finalité.

Moi qui détestais la vie en communauté, j'appris à vivre à plusieurs. On grandissait sans grandir. On ne voyait pas les changements. A force, je m'étais persuadé que ma famille avait continué sa vie, comme si je n'avais jamais existé. Des jours je leur en voulais, des jours, ça ne me faisait rien du tout.

Et puis, un jour, enfin, un rayon de soleil se posa sur moi. Les larmes coulèrent le long de mes joues. Je n'ai plus douze ans. Mon corps d'enfant s'est transformé mais j'ignore quel âge j'ai. J'ignore si ma famille est vivante ou non. J'ignore si je suis attendu ou si on m'a enterré. Je suis faible. Je suis un être faible qui n'appartient pas à ce monde. Des fois, je me dis qu'il vaudrait mieux que je retourne dans ma prison. Et les larmes coulent une nouvelle fois. Je suis un garçon libre. Mais je reste le prisonnier de Lui, à tout jamais, dans ma tête.

"Artur, tu es libre maintenant. Va de l'avant, et tourne la page. Je sais qu'on est capable d'y arriver. Et je serais là pour t'aider à tout jamais."